Prieuré

Le décor le plus riche fut réservé pour la porte du mur nord qui donnait sur le cloître du prieuré. L'archivolte, qui a beaucoup souffert, présente encore quelques motifs identifiables. A droite un lion voisine avec un personnage portant sur ses épaules une brebis, vraisemblablement le Bon Pasteur. A l'opposé, un autre lion prêt à saisir un acrobate, motif récurrent du décor roman. L'archivolte repose sur deux colonnes par l'intermédiaire de chapiteaux dont celui de droite se décore de rameaux de vigne (ou pampres).

Du prieuré et du cloître proprement dit il ne reste rien, sinon le corps de bâtiment qui s'aligne sur le transept. Lors de sa reconstruction au XVIIIème , on y a incorporé la salle capitulaire primitive. Les baies, formées d'arcades cintrées et de colonnes jumelées l'une-devant-l'autre, depuis longtemps murées, ne furent dégagées qu'au milieu du XXème. Dans cette salle, que desservait le cloître, se réunissait chaque jour l'assemblée des moines pour y lire et y discuter un chapitre de la règle de saint Benoît. Le cloître était l'espace central autour duquel s'agençaient les différents bâtiments conventuels (église, réfectoire, cellier, dortoir, atelier, etc.) qui s'adossaient à lui.

Pressez-vous maintenant au chevet de l'église. Passez par le bord de Loire.